Dans l’ébullition des révolutions égyptiennes, un jeune chanteur soufi, Abdullah MINIAWY, slameur, poète, se lève. Son chant, c’est le cri d’une jeunesse désillusionnée par l’échec d’un printemps arabe sans fruits.
Son chant s’envole sur les volutes et les boucles du saxophoniste anglais Peter CORSER et prend racine dans la musique proche du rock du violoncelliste Karsten HOPCHAPFEL.
Dans cette musique, spiritualité et liberté s’accordent pour porter les espoirs des peuples aux voix muselées face aux oppressions de toutes sortes… politiques, sociales et religieuses. Entre rock, poésie soufie, jazz, spoken world (poésie à voix haute en musique) et volutes orientales, le Cri du Caire invente un univers d’une grande force métaphorique qui transcende les identités et les frontières !